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Léonard Paillard Paillé dit le Poitevin Mon ancêtre Léonard Paillard Paillé dit le Poitevin, est né en 1647 en Haute-Vienne dans la région du Limousin. Ses parents sont André Paillard et Catherine Geoffroy de la paroisse de Bersac sur Rivalier. Église de Bersac-sur Rivalier possiblement construite en 1300. Source :( tiré du site annuaire-mairie-fr internet) Vers 1670 il arriva en Nouvelle-France en qualité d’engagé. En présumant, qu’il s'est engagé à La Rochelle, il a du faire un périple de plus de 200 kilomètres, en utilisant les routes d’aujourd’hui. Il est sans aucun doute un des plus prolifiques charpentiers de moulin de son époque. Il est à l'origine de plusieurs moulins tant à vent, à l'eau qu'à cheval. À Québec, il apprend son métier sous l'égide de Jean Lemire (1672) et par la suite, sous celle de Pierre Mercereau (1674), deux maîtres charpentiers reconnus. Quelque mois avant son mariage, le 16 janvier 1678, Léonard achète une terre à Nostre Dame des Anges pour y installer sa future famille de Michel Duvault Descormiers et Renée Laporte son épouse. Le 26 juin 1678, il signe un contrat de mariage, devant le notaire Claude Aubert, dans lequel il promet d'épouser "le plutôt que faire se pourra", Marie Louise Vachon fille du notaire Paul Vachon. Source : Bibliothèque et Archive de Montréal En 1681 eut lieu un recensement. On y apprend que Léonard à 34 ans, que Louise sa femme à 22 ans et que leur fils Léonard à 1 ½ an. À ma connaissance ce recensement est la seule source manuscrite ou il est mentionné l’existence de Léonard fils, aucun acte de naissance ni de décès n’apparait nulle part. Dans ce document il est dit : qu’il possède un fusil, 3 bêtes à cornes et 15 arpents en valeur. Source : Archives canada France Recensement 1681 internet image 98 Ils auront 13 enfants dont quelques un mourront en bas âge. De leurs enfants Marie- Madeleine, l'ainée des filles, devient religieuse à la Congrégation Notre-Dame. Léonard initie deux de ses fils au métier de charpentier Charles et Gabriel. Charles a travaillé, avec son père, sur certains chantiers dont celui d'un moulin à vent fait en pierres pour Pierre St-Ours en 1704. Jean-Baptiste le benjamin, est apprenti cordonnier chez Pierre Dubois le contrat fut signé chez le notaire Jacques David (1721) et l'année suivante, devant le notaire Jean Baptiste Adhémar toujours comme apprenti cordonnier il s'engage chez Jean-Baptiste Bourg de Lachapelle. C'est le 29 décembre 1678 qu'il accepte, devant le notaire Romain Becquet, de démonter un moulin à vent de la côte Ste-Geneviève pour le transporter à la Pointe-aux-Lièvres pour Charles Auber de la Chesnay. C'est un des premiers contrats qu'il réalise en tant que charpentier de moulin. Source : (Bibliothèque et Archives nationales à Montréal) Mais il en accepte bien d'autres: charpenterie de maison, de comble, d'escalier, de mansarde, etc., tout autour de la ville de Québec. En 1686, Léonard règle ses affaires à Québec et déménage avec sa famille à Montréal. Le 9 décembre 1686, devant le notaire Benigne Basset, il accepte un contrat de charpente d'un moulin, aujourd'hui Senneville, pour Jacques LeBer. Encore là, il accepte plusieurs autres contrats : charpenterie, réparation, construction de maisons, de logis, de solage, d'écurie, d'église et de moulin. Autant à Québec qu'à Montréal, Léonard, prends comme apprenti des jeunes hommes, dont ses fils Charles et Gabriel. En 1708 Léonard donne quittance à Joseph Trottier pour la construction du moulin de L'Île-Perrot débutée en 1707 par Jean Mars. Voici la transcription de cette quittance Le 29 septembre 1708 (L’intitulé mentionne le 9 septembre 1708) Quittance de Léonard Paillé, maître charpentier à Joseph Trottier dit Desruisseaux, seigneur de l’île Perrot. notaire Michel Lepailleur de LaFerté, no-636, ( ANQM, mic.# 3977 ) 1- Pardevant le notaire royal de l’ile de Montreal resident a Villemarie soussigné et tesmoins cy bas nommez fut present le sieur Leonnard Paillé maître charpentier lequel a reconnu 5- avoir receu de sieur Joseph Trottier Desruisseaux seigneur de l ile Perrot la somme de quatre cents dix livres pour tous les ouvrages de charpentes et autres choses qu il a faites pour ledit sieur Des ruisseaux, a son moulin et dont il est content 10- en quitte et decharge ledit sieur Desruisseaux et tous autres sans aucune repetition fait et passé audit Villemarie estude dudit notaire le vingt neuvième jour de septembre mil sept cent huit presence de ( ligne laissée en blanc ) 15- qui ont avec le sieur Paille son fils signé avec ledit notaire . Charle Paillé Lepaillieur ( paraphe ) Paléographie Jules Guérard, le 11 mars 2008 Ensuite celui de Pointe-Claire en 1709-1710. Le 15 décembre 1712, devant le notaire Antoine Adhémar, il s'engage à travailler à la construction d'un moulin pour Claude Ramezay avec l'aide de Louis Chevrefils, son gendre. Entre 1712 et 1721, il s'engage à la construction de quatre moulins à eau, un pour Pierre Boucher de Boucherville (1712), un sur la seigneurie Dautray (1713), un sur la seigneurie de Terrebonne (1714), un sur la seigneurie de Lavaltrie (1715), et deux moulins à vent, un sur la seigneurie de Lachenaie (1715) et un autre sur le fief de St Joseph (1717). Malgré son âge avancé, 74 ans, le 6 août 1721, devant le notaire Jacques David, Léonard s'engage comme charpentier pour le sieur Alphonse de Tonty a allé à Détroit en canot pour refaire la charpente du moulin ainsi que la meule et le rouet et le mettre en état de fonctionner et "faire farine". Il promet de travailler également à d'autres travaux de son métier à condition que le sieur de Tonty lui donne "un coup d'eau de vie chaque matin et une livre de tabac à fumer par mois, ainsi qu'un salaire de 550 livres pour l'année". Et c'est le 6 janvier 1729, après une vie remplie de travail et de controverse, que meurt à l'Hôpital Général de Montréal, à l'âge respectable de 82 ans, Léonard Paillard Paillé dit le Poitevin.
Soumis par Francine P.
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