Histoire et origine de la famille Bonnin

Nicolas Bonin dit St-Martin marié à Contrecœur le 8 Janvier 1685 avec Marie Émery dit Coderre. Plusieurs historiens et généalogistes ont soutenu que Nicolas Bonin dit Saint-Martin faisait partie du régiment de Carignan-Salière envoyé par le roi de France en 1665, avec pour mission d'aller exterminer les Iroquois «dans leurs foyers.» L'abbé Azarie Couillard-Després est le premier à avoir associé Nicolas Bonin au soldat de la compagnie Saint-Ours, connu sous son sobriquet militaire de Saint-Martin. (Tiré de la revue: Mémoires de la Société généalogique canadienne-française, vol 64, numéro 1, cahier 275, printemps 2013, p.49-67.) La première trace officielle de Nicolas Bonin en Nouvelle-France date de 1675. Il apparaît le 23 décembre dans un contrat de vente, passé devant le notaire Ménard, à Contrecœur, entre Pierre Guignard dit Doslonne et Claude Jodoin. La terre concédée est située « sur le devant aud Le fleuve S[ain] t Laurans daustre Costé a Claude bourgois, au bout des trante arpans aux terres dudit Seigneur non Concedéé Et de laustre Costé a Nicollas bonnin dit S[ain] t marthin... ». Le 9 avril de l'année suivante, Nicolas Bonin devient parrain de Nicolas Charron, fils de Pierre Charron et de Catherine Pillat. Il dit alors résider à Contrecœur, comme « fermier de M. de Contrecœur à la Pointe-à-Vigneux »; cette terre est en fait contiguë à l'ouest à la seigneurie de Vitré (comprise de nos jours dans la municipalité de Verchères). On le retrouvera parrain de Marie-Madeleine et Marie-Anne Émery (13 mars 1678 et 20 mars 1692) - deux futures belles-sœurs - ainsi que de Joseph Favreau (28 mars 1683) et de Catherine Brunet (7 février 1687). (Tiré de la revue: Mémoires de la société généalogique canadienne-française, vol 56, numéro 3, cahier 245, automne 2005)

Soumis par Daniel S.

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