Nouveau ! Test ADN pour retracer vos origines. Cliquez ici pour voir l’offre exclusive à nos membres.
Notre banque de données contient 8958 mariages de la famille Vallee
En voici quelques exemples. Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour faire plus de recherches.
Notre banque de données contient 8958 mariages de la famille Vallee
En voici quelques exemples. Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour faire plus de recherches.
Pierre Vallée-Lavallée baptisé le 6 juin 1636 à St-Saens en Normandie est le fils de Pierre et Madeleine Dumesnil. Il épouse Thérèse Leblanc née à Québec le 3 mai 1651 fille de Léonard et de Marie Riton à Beauport le 12 janvier 1665. De cette union naissent 10 enfants. Présent au pays dès 1657, ce maître chirurgien obtient à compter de 1667 plusieurs terres du seigneur Giffard dans ce qui est devenu Beauport. Il se déplace beaucoup puisque en 1676 il aide à la construction de la chapelle de Chicoutimi. Apparemment à l’aise, il laisse de grosses dettes quand il disparait avant le 21 octobre 1686 et sa veuve ne reçoit finalement que 50 livres.
Soumis par MesAieux.com
Votez pour ce texte 32
Pierre Vallée- Lavallée baptisé le 6 juin 1636 à St-Saens en Normandie est le fils de Pierre et Madeleine Dumesnil. Il épouse Thérèse Leblanc née à Québec le 3 mai 1651 fille de Léonard et de Marie Riton à Beauport le 12 janvier 1665. De cette union naissent 10 enfants. Présent au pays dès 1657, ce maître chirurgien obtient à compter de 1667 plusieurs terres du seigneur Giffard dans ce qui est devenu Beauport. Il se déplace beaucoup puisque en 1676 il aide à la construction de la chapelle de Chicoutimi. Apparemment à l’aise, il laisse de grosses dettes quand il disparait avant le 21 octobre 1686 et sa veuve ne reçoit finalement que 50 livres.
Soumis par MesAieux.com
Votez pour ce texte 0
Le pays du Talou, lieu d'origine des frères Vallée L'histoire de cette branche de la grande famille Vallée se perd dans la nuit des temps au pays du Talou, région située entre les plateaux cauchois et picard, en Haute-Normandie. Cette contrée de la France fut habitée dans les premiers temps par les Véliocasses, une tribu gauloise, laquelle fut conquise par les Francs puis par Rollon le Viking avec ses troupes de guerriers danois. C'est de ce mélange de races qu'est probablement né au tout début du XVIIe siècle, l'ancêtre normand Pierre Vallée et son épouse Madeleine DuMesnil. Les généalogistes et historiens Cambray, Tanguay, Drouin, Jetté, Langlois et Lebel ont localisé le lieu d'origine de l'ancêtre normand dans la paroisse de Saint-Jean de la ville de Rouen en Normandie. Un seul document soutient cette thèse. Il s'agit de l'acte de mariage de son fils Pierre Vallée avec Thérèse Leblanc, le 12 janvier 1665, à Beauport en Nouvelle-France. Toutefois les registres de la paroisse de Saint-Jean, disponibles pour consultation à la Bibliothèque municipale de Rouen et encore en très bon état, nous apprennent que les ancêtres normands Pierre Vallée et Magdeleine DuMesnil, ne s'y sont pas mariés et que leurs fils Pierre et Jean n'y ont pas été baptisés. La lecture rapide des registres de quelques-unes des 30 autres paroisses de la ville de Rouen nous indique qu'il y a quelques familles Vallée à Rouen dans la première moitié du XVIIe siècle tout au plus. Deux autres documents d'importance pointent toutefois dans une autre direction : les contrats de mariage de Pierre et de Jean Vallée en Nouvelle-France. Dans le premier cas, le 16 novembre 1664, le notaire Vachon indique la paroisse de « St Sent » évêché de Rouen comme lieu d'origine de Pierre. Le 7 janvier 1666, dans le contrat de mariage de Jean Vallée, le même notaire dit l'intéressé originaire de la paroisse de « Scainct Sang » archevêché de Rouen. De plus, Mary Louise Dalton dans son article publié en 1906, intitulé Notes on the Genealogy of the Vallé Family mentionne le village de Saint-Saëns comme lieu d'origine des frères Vallée. L'auteur avait consulté sir Arthur George Doughty, le célèbre archiviste du Canada, et un monsieur Gaudet, généalogiste, à l'époque, lesquels avaient dû consulter les contrats de mariage. Saint-Saëns et les familles Vallée Saint-Saëns est une petite ville normande située à près de 30 kilomètres au nord de la ville de Rouen et à égale distance, au sud, de la ville de Dieppe, sur les bords de la rivière Varenne, en bordure de la forêt d'Eawy. Notons par ailleurs la proximité des villages de Louvetot et de Muchedent d'où ont émigré les pionniers des familles Leduc, Lefrançois et Trépanier. Au XVIIe siècle, dans les registres, Saëns s'écrivait sans le « s » final et se prononçait « san », tout comme encore aujourd'hui, d'où les difficultés d'orthographe du notaire Paul Vachon en Nouvelle-France. La ville doit d'ailleurs son nom à un moine irlandais du nom de Saën (nom en gaélique ancien qui correspond à « Jean » en français) qui y fonda un monastère vers l'an 675. Selon les registres de la paroisse de Saint-Saëns, de son mariage avec Madeleine DuMesnil, l'ancêtre normand Pierre Vallée a fait baptiser une dizaine d'enfants dans cette paroisse : Marie, baptisée dans l'église du village le 26 février 1630 et ayant eu Nicolas Vallée et Louise Mesnil comme parrain et marraine; Jean, baptisé le 16 mars 1631 et ayant eu Jean Carrol et Magdelaine Archet comme parrain et marraine; Jacques, baptisée le 30 juillet 1633 et ayant eu Jacques Lion et Catherine Mesnil comme parrain et marraine; Louise, baptisée le 31 décembre 1634 et ayant eu Nicolas Dumesnil et Louise Guillebert comme parrain et marraine; Pierre, baptisé le 6 juin 1636 et ayant eu Guillaume Le Grand et Catherine Carrol comme parrain et marraine; Marguerite, baptisée le 19 février 1638 et ayant eu Éloy Auger et Marguerite Saint-Ours (épouse probable de Jacques Dumesnil) comme parrain et marraine; Jean, baptisé le 29 août 1640 et ayant eu Louis Tassin Flanchet et Jacqueline Moulin comme parrain et marraine; Robert, baptisé le 24 mars 1642 et ayant eu Robert DeLamare et Pierrette Baulon (épouse probable de Nicolas Mesnil) comme parrain et marraine; Adrianne, baptisée le 23 octobre 1643 et ayant eu André Aloyaudes comme parrain et Louise Flams comme marraine. Adrianne est probablement décédée le 20 octobre 1669. L'identification des parents n'ayant pas été faite par le curé lors de l'inhumation, la filiation est incertaine. Louis, baptisé le 16 juillet 1645, filleul de Louis Carrol et Anne Simon. Ancienne église de Saint-Saëns démolie en 1896 Il n'y a pas d'autre baptême célébré par notre couple, ni avant, ni après ces dates. Il semble donc que Marie ait été l'aînée et Louis, le benjamin. Dans le registre toutefois, une Magdelaine Mesnil a été inhumée au cimetière de la paroisse de Saint-Saëns le 20 mars 1646. Est-ce la femme de Pierre, notre ancêtre normand ? L'incertitude demeurera sur ce fait car le prêtre n'a pas noté les références habituelles lors de l'inhumation. Chronologiquement, cette date correspond à la disparition aux registres du couple Pierre Vallée et Magdelaine Dumesnil et au mariage d'un Pierre Vallée avec Suzanne Savary le 31 juillet 1646. Est-ce notre ancêtre qui se remarie ? Si c'est le cas, il a au moins trois autres enfants : Laurens, baptisé le 24 juillet 1647, Catherine, le 23 avril 1649, et Louyse, le 8 février 1652. Est-ce également notre ancêtre Pierre Vallée qu'on inhume au cimetière du village le 28 mars 1657 ? Coïncidence qu'en cette même année 1657 il soit fait mention pour la première fois de son fils, Pierre, en Nouvelle-France, dans un acte de baptême du 28 décembre 1657 aux Trois-Rivières ? D'autres preuves et recherches dans les actes notariés de Saint-Saëns sont toutefois nécessaires pour confirmer les liens entre ces mariages et décès. Des recherches effectuées aux Archives départementales de Rouen en juin 1994 dans les minutiers des tabellions Dumesnil, Jacques Leblanc et Louis Varengues ne nous ont apporté aucune information supplémentaire sur la vie et la famille de notre ancêtre normand. Celui-ci était-il trop pauvre pour requérir les services d'un tabellion ? Passait-il ses contrats notariés chez un tabellion dans une autre village ? Y-avait-il d'autres tabellions à Saint-Saëns dont on n'aurait pas conservé les minutiers ? Toutes ces questions demeurent sans réponse. Sous l'ancien régime, Saint-Saëns était une châtellenie « dans le ressort de laquelle se trouvaient plusieurs paroisses circonvoisines », selon André Lejeune dans ses Notes sur Saint-Saëns rédigées en 1930 et publiées en 1999 par l'Association pour le XIIIe Centenaire de Saint-Saëns. La lecture des actes notariés du tabellionage royal de la première moitié du XVIIe siècle, nous a révélé l'existence à Saint-Saëns de plusieurs Vallée dont certains sont déclarés chirurgiens. Les registres paroissiaux de la première moitié du XVIIe siècle de Saint-Saëns, pour leur part, viennent compléter le portrait d'ensemble. Un douzaine de baptêmes et une quinzaine de sépultures consolident notre impression que plusieurs familles Vallée vivent au village de Saint-Saëns et y sont installées depuis plus d'une génération. Pour se situer encore mieux dans le contexte historique, mentionnons que, selon les Notes sur Saint-Saëns d'André Lejeune, la peste a fait son apparition à Saint-Saëns en l'an 1628, tout juste deux ans avant la naissance de la première fille de Pierre Vallée et Marguerite Dumesnil. Le fléau a ensuite été répandu dans toute la région par un pauvre homme, chiffonnier de son état, du nom de Bault qui avait acquis de vieux drapeaux à Saint-Saëns où « la peste était fort véhémente ». Puis l'année 1639 a été marquée par la peste encore une fois et par la révolte des Nu-Pieds, laquelle est attribuée aux nombreuses taxes extraordinaires imposées au peuple français depuis trois ans pour le financement de la guerre au roi d'Espagne. Enfin, le 16 mai 1648, le feu allait détruire presque tout le village de Saint-Saëns. Selon Lejeune, l'élément destructeur ... consuma cent cinquante maisons du bourg sans compter un grand nombre de bâtiments qui furent aussi la proie des flammes. La plupart des habitants qui furent victimes du désastre, furent réduits à la mendicité; la perte matérielle fut évaluée à plus de deux cent mille livres. La construction de toutes ces mai- sons qui était de bois et torchis et couverts de chaume fournissait un aliment facile aux flammes. Est-ce à cause de ces fréquentes calamités que Pierre et Jean Vallée ont quitté leur village ? Celles-ci, additionnées aux nombreuses taxes, devaient sûrement décourager beaucoup de jeunes gens. Père et mère très probablement décédés, la cohésion familiale ne les retient plus. Ajoutons à cela le goût de l'aventure et les promesses des marchands de Rouen chargés d'amener des immigrants en Nouvelle-France en échange de droits exclusifs sur l'exportation des peaux de castor, il n'en faudra pas plus pour décider les deux jeunes Vallée à s'embarquer. La traversée de l'Atlantique Notre hypothèse de recherche est que les frères Vallée se sont embarqués à Dieppe pour la Nouvelle-France à l'été 1657 sur un des bateaux commandés par le capitaine Poullet et affrétés par les marchands de Rouen, le Saint-Sébastien, et ce, en compagnie de Charles Lefrançois de Muchedent, village situé à quelques kilomètres de Saint-Saëns. Un employeur de la Nouvelle-France les a probablement engagés pour une période de trois ans à la suite de la signature d'un contrat notarié qu'il serait intéressant de retrouver. L'employeur a dû payer pour leur passage et avancer une certaine partie du salaire, estimé à 75 livres par an. Pierre Vallée et son histoire en Amérique C'est le 16 novembre 1664, devant le notaire Paul Vachon, que Pierre Vallée dit Lavallée a conclu un contrat de mariage en présence de Thérèse Leblanc, sa future épouse, de Léonard Leblanc, son futur beau-père, de Marie Riton, sa future belle-mère, de Jean Vallée, son frère, de Robert Giffard, seigneur de Beauport, et Marie Renouard, son épouse, Marie Giffard, femme de Jean Juchereau, René Chevalier et Jeanne Langlois sa femme, Nicolas Juchereau de Saint Denis, Noël Langlois, Paul et Jean De Rainville, et Pierre Marcou. Signature de Pierre Vallée dit Lavallée, maître chirurgien tirée du contrat de mariage de son frère Jean Pierre a célébré son mariage avec Thérèse Leblanc à Beauport le 12 janvier 1665. L'acte de mariage nous est rapporté dans le registre de la paroisse de Notre-Dame de Québec. Pierre Vallée et Thérèse Leblanc ont eu dix enfants pendant leurs 21 ans de vie commune. Les prénoms de ces derniers sont : Thérèse, Marie, Suzanne, Marguerite, Pierre-Vincent, Michel, Louis-Charles, Nicolas-Marie, Marthe et Charlotte. Voici quelques lignes sur chacun d'eux. Thérèse Vallée est née vers 1667 et est décédée à Beauport le 29 octobre 1722 à l'âge de 55 ans. L'inhumation a eu lieu le lendemain, soit le 30. Thérèse ne semble pas s'être mariée et a laissé peu d'informations sur sa vie. Marie Vallée est née vers 1668. Son contrat de mariage a été signé chez le notaire Paul Vachon le 9 février 1687. Marie a épousé Jean-François Parent, fils de Pierre Parent et de Jeanne Badeau, à Beauport le lendemain, soit le 10 février 1687, en présence de Joseph Rancourt, Paul Vachon et Jean Badeau. Elle est décédée et a été inhumée à Beauport le 11 décembre 1720. Marie Vallée a eu 11 enfants de son union. Suzanne Vallée est née le 12 et a été baptisée, selon le registre de la paroisse Notre-Dame de Québec, à la chapelle de Beauport par un missionnaire de la Compagnie de Jésus le 16 mars 1670. Elle a eu comme parrain et marraine Noël Langlois et Suzanne Benet, femme de Jean Gibault, et a épousé René Beaudin, fils de Charles Beaudin et Jeanne Moinet, à Beauport le 10 février 1687. Suzanne s'est donc mariée le même jour que sa sœur Marie, en présence de René Rémy, Paul Vachon, Noël Langlois et Léonard Leblanc. Le contrat de mariage avait été signé chez le notaire Paul Vachon le 5 janvier de la même année, plus d'un mois auparavant. Après une vie de labeur à Québec puis en Gaspésie et enfin à Laprairie, Suzanne est décédée à ce dernier endroit le 8 décembre 1729 et a été inhumée le 9. Suzanne Vallée et René Beaudin ont eu six enfants de leur union. Marguerite Vallée, née le 17 février 1672, a été baptisée, selon le registre de la paroisse Notre-Dame de Québec, à la chapelle de Beauport le 21 du même mois. Elle y est déclaré filleule de Noël LeBlanc et de Marguerite Langlois, femme de Paul Vachon. Elle a épousé Jean-Baptiste DeRainville, fils de Jean DeRainville et de Suzanne Badeau, le 30 janvier 1690 à Beauport en présence de Léonard Leblanc, son grand-père, Pierre Marcou, Toussaint Giroux et René Beaudin. Le contrat de mariage a été passé le 20 du même mois chez le notaire Gilles Rageot. Marguerite Vallée est décédée à Beauport le 31 octobre 1749 et elle a été inhumée le premier novembre à l'âge de 77 ans. Marguerite a eu six enfants de son union. Pierre-Vincent Vallée, est né le 29 septembre 1674 et a été baptisé le 3 octobre de la même année à Beauport. Il a été le filleul de Vincent Brunet et d'Élisabeth de la Guéripière. Il a épousé en premières noces Marie-Madeleine Vachon, fille de Paul Vachon, notaire royal, et de Marguerite Langlois le 23 novembre 1699 à Beauport. Évidemment, il y a eu contrat de mariage devant le notaire Jean-Robert Duprac le 25 octobre de la même année en présence de ses père et mère et de ses frères Michel et Nicolas. Pierre-Vincent y est d'ailleurs déclaré maître charpentier. Deux enfants sont nés de cette union entre Pierre et Marie Madeleine. Cette dernière est décédée de la petite vérole, semble-t-il, le 17 février 1703 et a été inhumée à Beauport le 18, deux jours avant le décès de sa propre fille du même prénom. Pierre-Vincent s'est ensuite remarié à Marie-Madeleine Courault De Lacoste, originaire de Lachine et fille de Cybard Courault, écuyer, et de Françoise Goupil, le 21 juillet 1704, à Beauport. Marie-Madeleine était fille adoptive de Mathieu Lagrange et Marie-Gabrielle Danneville et veuve de René Parent selon le contrat de mariage signé devant le notaire Jean-Robert Duprac le 13 juillet précédent. Sont présents au mariage : Mathieu LaGrange, Jean Parent, Jean De Rainville et Michel Vallée, frère de l'époux. De ce deuxième mariage sont issus neuf enfants. Pierre-Vincent est déclaré capitaine de milice au mariage d'un fils du second lit, Ange-Étienne, en 1735. Au recensement de l'automne 1744, il est installé rue Saint-Jean à Québec. Puis il est décédé le 10 et inhumé le 11 novembre 1751 à Québec. Michel Vallée, deuxième fils de Pierre, né vers 1676 (âgé de 5 ans au recensement de 1681), a épousé Geneviève Baugis, fille de Jean Baugis et de Thérèse Parent, à Beauport le 3 février 1712. Sont présents au mariage : Jean Baugis, père de l'épouse, Charles Vallée, Jacques Avisse et Jean Miville, architecte de Québec. Le contrat de mariage a été signé le jour précédent, soit le 2 février, devant le notaire Jean-Robert Duprac. Décédé le 30 septembre 1752, il a été inhumé le 1er octobre à Beauport après avoir eu plus d'une douzaine d'enfants dont trois sont morts tragiquement. Louis-Charles Vallée, troisième fils de Pierre, né vers 1678 (âgé de 3 ans selon le recensement de 1681), a épousé Geneviève Marcou, fille de Pierre Marcou et de Marthe De Rainville, à Beauport le 12 septembre 1707. Sont présents au mariage : Noël Maillou, Jean De Rainville, André Marcou et Jean Gagnier. Le contrat de mariage a été signé devant le notaire Jean-Robert Duprac le jour précédent, soit le 11 septembre 1707. Louis-Charles est décédé à Beauport le 21 février 1753 et a été inhumé le lendemain au cimetière de la paroisse. De son union avec Geneviève Marcou, Louis-Charles Vallée a eu 11 enfants à Beauport. Nicolas-Marie Vallée, quatrième fils de Pierre, est né et a été baptisé le 28 avril 1681 à Beauport, ses parrain et marraine étant Nicolas Juchereau de Saint Denis et Marie-Madeleine Marsolet, femme de François Guyon. Il a épousé en premières noces, Marie-Louise Lefebvre, fille de Jean Lefebvre dit Chartrand et de Marie Creste, à Beauport le 22 novembre 1712. Sont présents à ce mariage : Jean Lefebvre, père de l'épouse, Pierre Jourdain, Charles et Jean-Marie Delinot et plusieurs autres amis. Le contrat de mariage a été signé chez le notaire LaCetière le 2 novembre 1712. Marie-Louise Lefebvre est toutefois décédée le 10 décembre 1730, six jours après avoir mis au monde un dernier fils du nom d'André. Plusieurs années plus tard, Nicolas Vallée a épousé en secondes noces Marie-Anne Benoit dit Abel, veuve de Jean Sylvestre et fille de Pierre Benoit et de Marie Dionne, le 23 juillet 1736 à Québec, en présence de son frère Pierre Vallée, Jean Spénard, Ignace Constantineau et Pierre Grandjean. Le contrat de mariage a été signé chez le notaire Barbel le jour précédent, soit 22 juillet 1736. Nicolas Vallée est décédé le 1er août 1766 à Beauport et a été inhumé le 2. Douze enfants sont issus de son union avec Marie-Louise Lefebvre. Marthe Vallée, née le 24 et baptisée le 25 avril 1683 à Beauport. Elle est la filleule de Pierre Morel et de Marthe De Rainville, épouse de Pierre Marcou. Elle a épousé Charles Miville dit Deschênes, fils de Jacques Miville et de Catherine De Baillon, à l'église Notre-Dame-de-Liesse de Rivière-Ouelle le 28 août 1702. Elle est décédée dans la paroisse Sainte-Anne-de-La-Pocatière le 21 mars 1748. Marthe Vallée a donné naissance à 11 ou 12 enfants. Charlotte Vallée, dernière fille de Pierre, est née le 20 et a été baptisée le lendemain, soit le 21 septembre 1685 à Beauport. Elle a pour parrain Jean Provost et pour marraine Marie Lefebvre. Elle a épousé Pierre Chauveau, fils de Pierre et de Péronne ............ Chauveau, à Beauport le 22 août 1707. Pierre Chauveau était tonnelier, navigateur et capitaine de milice. Sont présents au mariage : Pierre, Nicolas et Michel Vallée, frères de l'épouse, et Jean Parent, son beau-frère. Évidemment, un contrat de mariage avait été signé devant le notaire LaCetière le jour précédent, soit le 21 août. Charlotte Vallée est décédée à Québec le 18 septembre 1756 et a été inhumée le 19, après avoir mis au monde une douzaine d'enfants. Pierre Vallée dit Lavallée et Thérèse Leblanc ont eu plus de 90 (94) petits-enfants. Cette branche Vallée s'est développée près de Beauport, mais également en Gaspésie et en Beauce, sans parler des États-Unis où les plus connus de la lignée furent François Vallée dit Lavallée, commandant du Fort Sainte-Geneviève aux Illinois au XVIIIe siècle et Rudy Vallée, chanteur et homme-orchestre de la première moitié du XXe siècle. Au Québec, il nous faut également mentionner le photographe Louis-Prudent Vallée, réputé pour ses vues stéréoscopiques de la ville de Québec. Jean Vallée et son histoire en Amérique Le 22 mars 1664, l'ancêtre Jean Vallée a obtenu par contrat, devant le notaire et maçon Paul Vachon, une concession de M. Charles de Lauzon sur l'île d'Orléans. Il s'agit d'une terre de deux arpents et demi située entre les terres de Jean Guy et Joachim Martin dans le fief Lirec, détaché en 1656 de la Seigneurie de l'Île d'Orléans. Le voisinage de Joachim Martin et plus particulièrement celui de Marie, sa sœur, arrivée depuis peu, allait orienter la destinée de notre ancêtre et la nôtre par le fait même. Selon le contrat et l'acte de mariage du couple, l'épouse de l'ancêtre Jean Vallée, Marie Martin, est originaire de la paroisse Notre-Dame-de-Cougnes, ville, arrondissement et évêché de La Rochelle, en Aunis. En fait, elle a été baptisée le 9 janvier 1649 à l'église Sainte-Marguerite de La Rochelle selon le livre Un Martin en Amérique, Joachim Martin, né à Aytré, 1636-1690 de Marcel Martin, publié aux éditions du Septentrion en 1997. Mentionnons également que Marie Martin n'a jamais utilisé ou porté le surnom d'Amelin comme certains l'affirment. Le contrat de mariage de Jean Vallée, âgé de 26 ans, et de Marie, âgée de 16 ans, a été passé devant le notaire seigneurial Paul Vachon le 7 janvier 1666 et le mariage a été célébré près d'un mois après la signature du contrat de mariage, soit le jeudi 4 février 1666. Jean Vallée se marie dans la paroisse de La Visitation-de-Notre-Dame à Château-Richer, selon la transcription faite en 1926 par Amédée Gosselin, prêtre et archiviste du Séminaire de Québec, chargé de la garde des originaux très mal en point. Signature de Jean Vallée à son contrat de mariage Du mariage de Jean Vallée et de Marie Martin sont nés à l'île d'Orléans trois enfants : Marie-Madeleine, Charles et Élisabeth. Marie-Madeleine Vallée est née le samedi 21 juillet 1668 et a été baptisée le 23 dans la paroisse Sainte-Famille de l'île d'Orléans. Sa marraine était Anne Martin, épouse de Jacques Raté. Pour ce qui est du parrain, son nom est illisible. Le 13 décembre 1684 à Québec, Marie-Madeleine signe devant le notaire Genaple de Bellefonds son contrat de mariage avec Philippe Létourneau, veuf de Marie-Madeleine Simon, et fils de David Létourneau et de Jeanne Baril. Marie-Madeleine Vallée était âgée de 16 ans et habitait alors avec sa mère près de l'Hôtel-Dieu à Québec. Le jeune couple s'est marié le lundi 12 février 1685 en la paroisse de Notre-Dame de Québec, en présence de Pierre Vallée, oncle paternel de Marie-Madeleine, Henri DeLaunay, charron, Robert Pépin, couvreur d'ardoises, Louis Mercier et Louis Mignault. Marie-Madeleine a eu deux enfants de son union avec Philippe. Charles Vallée est né le vendredi 7 février 1670 et a été baptisé le 13 dans la paroisse Sainte-Famille également. Son parrain était Charles Lefrançois et sa marraine, Anne Petit, seconde épouse de Joachim Martin son oncle. Ce Charles LeFrançois était originaire de Muchedent, localité située à quelques kilomètres de Saint-Saëns, patrie de Jean Vallée. À quelques jours de ses 24 ans, Charles Vallée a épousé à Sainte-Anne-de-la-Pérade Marie-Ursule Gendras, fille de Pierre-Jean Gendras et de Marie Charpentier. Le contrat de mariage a été signé devant le notaire royal François Trottain dit Saint-Seürin de Batiscan le 24 janvier 1694. Edmond de Suève, seigneur, est présent. Puis Nicolas Deleuse, prêtre natif de Toul en France, a béni leur mariage le mercredi 3 février 1694 à la chapelle Saint-Nicolas près du manoir seigneurial à Sainte-Anne-de-la-Pérade. Selon l'acte d'inhumation du 25 octobre 1742, Charles Vallée est décédé subitement la journée précédente, soit le 24, sans avoir reçu les derniers sacrements, et il a été inhumé au cimetière de Sainte-Anne-de-la-Pérade en présence de la majeure partie des habitants de la paroisse. Charles avait un peu plus de 72 ans. Il laissait 13 enfants et une longue liste de petits-enfants. À ce titre, Charles a été le bâtisseur en Nouvelle-France d'une des lignées de Vallée. Élisabeth Vallée est née le dimanche 27 mars 1672 et a été baptisée le 4 avril toujours dans la paroisse Sainte-Famille de l'île d'Orléans. Son parrain était Jean Gaudreau et sa marraine, Élisabeth Gaudreau. Élisabeth s'est mariée le jeudi 22 mai 1692 dans la paroisse de Notre-Dame de Québec avec le sergent de troupe Jean-Joseph Belon, fils de Jean-Joseph, sieur du Portail et de Catherine LeGuié de Saint-Solenne de Blois, évêché de Chartres. Jean-Joseph faisait partie de la companie de Valleraine. Élisabeth et Jean-Joseph se sont mariés en présence de Jean-Étienne Dubreuil, Jean Gauthier, Jean Thyerri, Pierre Latintenne et de dame Anne Gasnier dit Bourdon. Élisabeth a eu deux enfants de son union avec Jean-Joseph Belon. L'ancêtre Jean Vallée est décédé entre le 28 janvier 1673 et le 22 juin 1673 et a été enterré à l'île d'Orléans. L'inventaire des biens du défunt qui doit être fait, en principe, dans les trois mois suivant le décès, nous aide à situer plus précisément ce triste événement. L'inventaire a été fait par le notaire Paul Vachon en présence de Joachim Martin, le 22 juin 1673. Jean Vallée, d'un naturel plus réservé que son frère Pierre, a laissé peu de traces en Nouvelle-France. Sa descendance s'est installée principalement à Sainte-Anne-de-la-Pérade mais également à Baie-du-Febvre puis dans les Cantons de l'Est et au Massachusetts. Les plus réputés de cette branche des Vallée furent certainement les patriotes Joseph Vallée, époux de Thérèse Rodney, et son fils, Guillaume-Jacques-Léon Vallée, époux de Henriette Courcelles dit Chevalier, inculpés de haute trahison en 1838 à Montréal. -------------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------------- Plaque commémorative à Saint-Saëns Une commission d'étude a proposé un plan d'ensemble pour valoriser les sites historiques du bourg de Saint-Saëns. Dans ce cadre, une plaque commémorant les baptêmes des ancêtres Vallée a été commandée et livrée. Elle a été fixée au mur intérieur de l'église, près des fonts baptismaux, par l'Association du XIIIe centenaire de Saint-Saëns. L'inauguration de cette plaque commémorative s'est faite samedi 29 juillet 2000 à 11 h 30 au son des cloches de l'église en présence du Député-maire de Saint-Saëns, Monsieur Alain Le Vern, également président du conseil régional de Haute-Normandie, de Monsieur le Curé de Saint-Saëns, de Monsieur Claude Fournier, président de l'Association du XIIIe centenaire et de son épouse, des parents, amis, et notables de Saint-Saëns, de la famille Léo Vallée de l'île de Vancouver (côte du Pacifique au Canada) et de moi-même de Montréal. Soulignons également la présence de Monsieur le maire Marcel Horcholle du village de Muchedent, de l'artiste-peintre Bernard Pruvost de la localité de Critot et d'un petit canadien né à Longueuil (en face de Montréal) et résidant de Saint-Saëns depuis peu. Voici quelques photographies de cet événement historique et du village actuel.
Soumis par Daniel V.
Votez pour ce texte 69
VALLÉE - diminutif de 'val', prénom donné à celui qui habite ou qui provient d'un val, d'une vallée.
Soumis par MesAieux.com
Votez pour ce texte 20
Pour l'instant, aucun texte n'a été soumis pour cette famille.
Contactez-nous
Nous écrire
C. P. 62007 CP La Pérade
3440 Ch. des Quatre-Bourgeois
À propos
Contactez-nous
Nous écrire
C. P. 62007 CP La Pérade
3440 Ch. des Quatre-Bourgeois