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Pionniers de la famille Desbecquets

ESQUISSE GENEALOGIQUE DE LA FAMILLE D E S B E C Q U E T S Orléans (Ontario) Janvier 2014 AVANT PROPOS Il y a maintenant plusieurs années, j'ai commencé à tenter de retracer les ancêtres de la famille DESBECQUETS, telle qu'on la retrouve aujourd'hui, concentrée surtout dans la région de Québec. Le travail que je vous présente, ci-dessous, est le résultat de centaines d'heures de recherches de diverses archives à Québec, dans la région d'Ottawa-Hull et avec de nombreux correspondants sur l'Internet. Bien mince résultat, j'en conviens! J'avais espéré, au départ, pouvoir entrer en contact avec d'autres généalogistes amateurs au Canada et ailleurs qui au cours de leurs recherches auraient pu "rencontrer" le nom sous l'une ou l'autre de ses diverses variantes. Peine perdue...DESBECQUETS est un nom qui n'est certainement pas commun. Toutefois, en décembre 2013, j’ai eu la chance d’établir contact avec quelqu’un (du nom de Pascal Janssens) d’une Société de généalogie flamande, en Belgique qui m’a fourni de précieuses information qui vont me permettre de relancer mes recherches. La principale difficulté à laquelle je me m’étais continuellement butté est sans aucun doute tributaire des diverses mutations du nom au fil des ans. Il y a une forte évidence que nos ancêtres, pour la plupart, ne savaient pas écrire et que les curés et notaires ne se faisaient pas de fausse pudeur à écrire "au son" les inscriptions aux registres et actes divers. Dans les tout premiers documents trouvés en archives au Canada, on lit donc: Debekere, Debekker, Débéker, Débégué, De Baker, Baker et même Beckey...et tous semblent de la famille. Puisque le premier ancêtre, au Canada disait être de Flandre (maintenant la Belgique) j'ai dû vérifier les épellations possible du nom dans des registres de l'époque; j'y ai trouvé des de Beck, de Becker, de Beuker, de Beucker, de Backer, (tous avec le "d" soit minuscule, soit majuscule) ainsi que des Becu et Becquet. (Sur ce plan, les choses n'ont pas entièrement changé puisque dans le bottin téléphonique de Québec on trouve encore aujourd'hui trois variantes dans les majuscules-minuscules, avec ou sans espace entre le "s" et le "b", mais pour le reste l'épellation est relativement standardisée.) Malgré de très nombreuses heures de recherches dans les banques de données de l'Eglise des Mormons (ils ont la plus grande collection généalogique au monde) ainsi qu'en correspondance avec des amateurs de généalogie belges, je n'avais encore pu, jusqu’à tout récemment, percer le mystère des origines de Dominique ni ce qui a pu l'amener au Canada au début des années 1800. La généalogie, il va sans dire, est un travail de moine...ça n'a pas de fin. Il y a toujours de nombreuses questions sans réponses et la découverte d'une seule réponse peut engendrer toute une nouvelle série de questions. Ce qui m'importe c'est que ça continue de me passionner. Même si l'origine des DESBECQUETS est encore quelque peu nébuleuse, tous les à-côtés historiques m'ont été d'un très grand intérêt. Par exemple, les épouses des premiers DESBECQUETS au Canada étaient, dans la presque totalité, des Québecoise "de souche" et on retrouve même des Filles du Roy parmi les ancêtres de ces dernières. Les recherches m'ont donc permis de me retremper dans l'histoire que j'avais--je l'admets--quelque peu oubliée. Quelles sensations émouvantes, aussi, de me retrouver au coeur du quartier Petit Champlain et de la Place Royale, à Québec! Si cet endroit, reconstitué à sa beauté d'antan, est aujourd'hui l'un des sites historiques les plus fréquentés de Québec ce n'était sûrement pas le cas entre 1820 et 1920 alors que le secteur constituait un des quartiers les plus pauvres de la ville de Québec; c'est pourtant ici que nos ancêtres DESBECQUETS ont habité pendant une bonne partie de cette période. J'espère que vous éprouverez un certain plaisir à feuilleter les pages qui suivent. Il ne s'agit que d'une esquisse à laquelle je continue de travailler. Le programme informatique dont je me sers (Personal Ancestry File) contient déjà un nombre assez important de données et a encore beaucoup de place pour accommoder toute information que les descendants DESBECQUETS pourraient vouloir me fournir. Si vous disposez d'un ordinateur et que le programme PAF (autrefois en anglais seulement, mais désormais capable d’accepter les accents si importants en français) vous intéresse, je serais prêt à discuter d'un transfert de données sous forme informatique. (NOTA : L’Église mormone, a récemment abandonné les mises-à-jour de son programme PAF, mais les données sont facilement transférables sous forme « ged » à de nombreux autres programmes généalogiques) Finalement, le lecteur me pardonnera d'avoir standardisé l'épellation du nom, de la façon dont je l'épelle; c'est là un privilège de bon aloi, à mon avis. Bonne lecture. Gilbert DesBecquets 1478 prom. Prestone Orléans (Ontario) K1E 1M4 Courriel : gdesbecquets@rogers.com PREMIERE GENERATION On trouve une première référence à l'ancêtre Dominique DesBecquets au registre de la paroisse Notre-Dame de Québec, le 25 avril 1820, alors qu'il épouse Ursule Bégin de St-Henri de Lévis. L'acte de mariage a été fort mal rédigé (à dessein peut-être!) par l'abbé Signay, alors curé de Québec: le nom des témoins est pratiquement illisible et, puisque en toute vraisemblance les participants étaient analphabètes, ils ont sans doute été écrits au son. En autant qu'on puisse déchiffrer l'écriture, voici ce qu'on peut y lire: "Le vingt-cinq avril mil huit cent vingt après la publication de trois bans de mariage faite aux prônes des messes paroissiales de Québec & de Saint-Henry de Lauzon entre Dominique Débéker, journalier domicilié en cette ville fils majeur de Mathieu Débéker & défunte Marie Vanèze, de la ville de Gant au Département de l'Escault en Flandre, d'une part, & Ursule Bégin, fille mineure de Louis Bégin, cultivateur, & Véronique Carrier consentante de la paroisse du dit Saint Henry de Lauzon, d'autre part, ne s'étant découvert aucun empêchement nous prêtre Curé de Québec soussigné avons reçu leur mutuel consentement & leur avons donné la bénédiction nuptiale en présence de Jean Baptiste Deraker (ou Veraker ?) et Jean Borsely (?) amis de l'époux, de Louis Brunery (?) beau-frère et de Marguerite Breton amie de l'épouse, lesquels ainsi que les dits époux, ont déclaré ne savoir signer." On peut s'arrêter un instant au témoin Louis Brunery (?) dont on retrouve le nom épellé Bruné lors de son mariage à Josephte (Josette) Bégin, le 21 avril 1818; Bruné était aussi flamand, de la ville de Lille, département du Nord. A son mariage il était soldat au 2e bataillon d'infanterie légère du 60e Régiment. Or, ce régiment britannique (aussi connu sous le nom du King's Royal Rifle Corps) recrutait alors beaucoup d'étrangers--surtout en Europe--mais pour service exclusivement hors de la Grande-Bretagne. L'évidence circonstancielle laisse présager la possibilité que l'ancêtre Dominique Débéker ait pu venir à Québec comme mercenaire au sein du 2e bataillon, 60e Régiment, ou encore être engagé dans un des services qui y étaient associés (par exemple armurier). D'ailleurs une certaine tradition orale dans la famille voudrait qu'il ait combattu à Waterloo, sans pour autant spécifier de quel côté! Il pourrait s'agir d'une coincidence mais plusieurs garçons de générations subséquentes ont porté le prénom de Napoléon. Par ailleurs, dans divers documents, on retrouve aussi le nom de Jean Botté (?) ou Jean Balté (?), ou encore Jean Batté (?) associé avec la famille Bégin. On le dit de la ville de Dale (?) mais on n'a pu trouver trace de cet endroit, à ce jour (il pourrait s’agir d’une abbréviation de Paschendale, une ville de Flandre, désormais Belgique). Il se peut que, sans avoir été lui-même soldat, Dominique se soit surtout associé à un groupe de compatriotes européens ou flamands à son arrivée à Québec. Si la tradition orale s'avère juste et qu'effectivement Dominique a combattu (d'un côté ou de l'autre) à Waterloo --le 18 juin 1815-- son arrivée à Québec doit se situer entre cette date et celle de son mariage. Au moment de sa sépulture, le 4 janvier 1842 (nous y reviendrons) on le dit âgé "d'environ soixante ans"; un entrefilet dans le journal "Le Canadien" du 3 janvier de la même année lui donne 58 ans. J’avais donc situé sa naissance aux environs de 1782-1785, présumément quelque part en Flandre. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Notes de recherches: 1) Un ami historien canadien, spécialiste de l’histoire militaire, m’informait il y a quelques années que suite aux guerres napoléoniennes et compte tenu des tensions toujours présentes notamment dans les Amériques (suite de la Guerre de 1812 avec les États-Unis, ainsi que dans les Antilles), l’Angleterre avait offert aux prisonniers lors des guerres en Europe de s’enrôler dans des régiments britanniques pour servir à l’extérieur du Royaume uni; de plus –toujours selon ce spécialiste—l’Angleterre, après 1815, aurait recruté à travers l’Europe des vétérans de ces guerres toujours pour le service dans les colonies. A la fin de leur engagement, ces soldats étaient libérés là où ils se trouvaient avec une quelconque prime de licenciement. 2) Les microfilms du 60e Régiment, aux Archives nationales du Canada, sont incomplets et il faudrait consulter les documents orignaux au "Records Office", à Londres, pour poursuivre cette piste en puissance. 3) Il n'existe pas de listes d'immigration ou de passagers maritimes pour les arrivées au Canada pendant la période en question. 4) Par ailleurs, les listes de passagers en partance de l'Europe à destination de l'Amérique, selon certaines observations, semblent assez bien étoffées; elles ne sont malheureusement pas disponibles au Canada, à notre connaissance, et il faudrait consulter celles des principaux ports d'Europe pour cette période, ce qui ne nous a pas été possible. 5) Malgré l'épluchage minutieux des banques généalogiques des Mormons, nous n'avions pu découvrir quelque trace de Dominique, de Mathieu (son père) ou de Marie Vanèze (sa mère), et ce sous diverses épellations du nom; c'était là, sans doute un travail qu'il fallait reprendre avec encore plus de minutie. ¬- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Coup de chance en décembre 2013, alors que je « naviguais » sur Internet : Je découvre qu’une certaine Coleta Francisca De Backer est décédée à Gand le 26 novembre 1859, à l’âge de 75 ans, qu’elle était fille de Matheus De Backer et de Maria Van Hese (noter l’épélation des noms) et qu’elle était née à Lokeren, Flandres orientales aux environs de 1784. BINGO! Je fis appel à la société de généalogie ci-haut mentionnée et, en moins de deux, Monsieur Janssens me faisait parvenir de précieuses informations sur les origines de Dominique De Baker. En résumé : il est né à Lokeren, le 16 juin 1785, et baptisé Marcelis Dominicus, sixième enfant (d’un famille de neuf enfants) issu de l’union de Mathias De Backer et Maria Anna Van Hese. (NOTA 1 : Monsieur Janssens m’a fait part de la date de mariage de Mathias et Maria, d’une traduction de leur acte de mariage, des dates de naissance de tous leurs enfants, des parents de Maria,etc.; une mise-à-jour ultérieure de ces données en format « ged » fera état de ces informations). (NOTA 2 : les actes de mariage et de naissances de cette époque sont rédigés en latin alors que les actes civils sont rédigés en français ou en flamand (néerlandais) selon le cas, ce qui nous rendra la tâche de dépouillement difficile—sans compter sur les difficultés d’interprétation caligraphiques! (NOTA 3 : selon M. Janssens, les registres pour Lokeren n’ont pas pour la plupart encore été répertoriés dans les diverses banques de données accessibles sur Internet; ceci pourrait signifier un autre appel aux services de généalogistes belges ou encore un voyage sur place pour poursuivre ces recherches non obstant les difficultés langagières et caligraphiques). Pour le reste, voici donc les données dont je dispose à ce jour (janvier 2014) pour ce qui est de la progéniture de Dominique De Backer : Union Dominique DesBecquets-Ursule Bégin Six enfants sont issus de cette union dont quatre sont décedés en très bas âge (il faut noter que trois de ceux-ci, deux garçons et une fille, étaient prénommés Dominique, comme leur père, ce qui n'a pas eu l'heur de faciliter la recherche.) Les deux enfants survivants, des filles, ont atteint l'âge adulte et se sont mariées. Bien que nous ayons fait des efforts plutôt sommaires pour en retracer des descendants, ceux-là se sont avérés vains. Voici donc les faits saillants des enfants de cette famille (sauf indication contraire, ces évènements se trouvent aux registres de la paroisse Notre-Dame de Québec): 1) DOMINIQUE: garçon, né le 7 février 1821, baptisé le 8, fils de Dominique Dubéguer, journalier...parrain Jean Vreker (?), marraine Angélique Bégin.....décédé le 24 mai 1821, sépulture le 26 au cimetière Ste-Famille (le nom est épellé Debeker, au registre). 2) URSULE: fille, née le 31 mai 1822, baptisée le 1er juin, fille de Dominique Débaker, journalier...parrain Jean Balté (ou Batté?), marraine Véronique Bégin; Ursule (le registre, à son mariage, la surnomme Baker) a épousé Samuel Ereaux le 10 octobre 1843 (et on n'a pu en trouver d'autre trace depuis.) 3) VICTOIRE: fille, née le 4 août 1824, baptisée le même jour, fille de Dominique Debeker, journalier... parrain Philippe Artus (?), marraine Victoire Landry; Victoire (surnommée Beckey, au registre du mariage) a épousé Damase Picard le 25 mai 1841. 4) DOMINIQUE: garçon, né le 24 juin 1826, baptisé le 25, fils de Dominique Debaker, journalier et de Mathiès (?) Debaker (???), parrain Louis Bégin, marraine Anne Burde (?); décédé le 26 décembre 1826 et inhumé au cimetière Sainte-Anne, le 28. 5) DOMINIQUE: (une note marginale au registre ajoute, plus tard, le prénom Marie) fille, née et baptisée le 18 décembre 1827, fille de Dominique Debaker, journalier... parrain Joseph Bégin, marraine Marie-Angélique Genois; décédée le 31 octobre 1829 et inhumée au cimetière Sainte-Famille (sous le nom de Debeker) le 2 novembre. 6) MARCELLINE CAROLINE: fille, née le 8 avril 1830, baptisée le 10, fille de Dominique DeBaker, journalier... parrain Jean-Baptiste Couture, marraine Marie Boutin; décédée le 22 mars 1831 et inhumée au cimetière Sainte-Anne le 24 (sous le nom Baker). On n'a pas pu retrouver le registre de baptême d'Ursule Bégin mais puisqu'elle était mineure lors de son mariage, en 1820, elle a dû naître en 1800 ou après. Nous n'avons pas pu trouver, non plus, l'enregistrement de sa sépulture qu'il faut situer entre la naissance de Marcelline Caroline (le 8 avril 1830) et le deuxième mariage de Dominique (avec Marie Fortier) le 13 novembre 1832. Union Dominique Baker-Marie Fortier Devenu veuf, Dominique unit sa destinée à celle de Marie Fortier et voici ce qu'on peut lire au registre le la paroisse Notre-Dame de Québec: "Le treize Novembre, mil-huit-cent-trente-deux, après la publication d'un ban de mariage faite au prône de la messe paroissiale de Québec entre Dominique Baker journalier domicilié en la Paroisse de Québec, veuf d'Ursule Bégin d'une part; et Marie Fortier pareillement domiciliée en la Paroisse de Québec, fille majeure de feu Guillaume Fortier et de défunte Angèle Mercier d'autre part; vu que les dites parties avaient obtenu de Monseigneur le Coadjuteur de Québec dispense de deux bans et que d'ailleurs il n'apparaissait aucun empêchement, Nous Prêtre Vicaire de la dite Paroisse de Québec, soussigné, avons reçu leur mutuel consentement de mariage et leur avons donne la bénédiction nuptiale en présence de Jean-Baptiste Beaulieu, ami de l'époux, et de Joseph Noël ami de l'épouse, lesquels ainsi que les dits époux ont déclaré ne savoir signer." E.E. Parant Ptre Cinq enfants --quatre garçons et une fille-- sont issus de cette union, dont un garçon décédé à quelques jours de sa naissance. 1) ISAAC NAPOLEON: garçon, né et baptisé le 13 août 1833, fils de Dominique Baker, journalier... parrain Isaac Vandry, marraine Adelaïde Dion; décédé le 27 mars 1912, avec funérailles à Saint-Roch de Québec (on verra plus de détails sur cet individu à la deuxième génération). 2) MICHEL THEOPHILE: garçon né le 2 janvier 1836, baptisé le 3, fils de Dominique Beker... parrain Michel Sanders, marraine Marie Pelletier; (bien qu'on n'ait pu établir la date ou l'endroit de son décès, on verra plus de détails sur cet individu à la deuxième génération). 3) PHILOMENE, fille, née le 18 janvier 1839, baptisée le 19, mariée à Edouard Lafrance dit Hianveux, à Saint-Roch de Québec, le 24 janvier 1859. (On n'a pas effectué de recherche sur la progéniture de ce couple.) 4) JOSEPH MARCELLIN: fils (jumeau), né et baptisé le 29 décembre 1841, fils de Dominique Béker, journalier... parrain Joseph Noël, marraine Reine Paradis; (on n'a su trouver autre trace de cet individu, mais selon certaines informations il aurait pu adopter le nom de son parrain (Noël) et émigré aux Etats-Unis). 5) PIERRE DOMINIQUE: fils (jumeau), né et baptisé le 29 décembre 1841, parrain Pierre Couture, marraine Véronique Boutin; décédé le 20 janvier 1842 et inhumé dans le cimetière Saint-Louis le 22 janvier (sous le nom de Debétier). Le journal "Le Canadien" du 3 janvier 1842 contenait cet entrefilet nécrologique: "En cette ville, hier 2 courant, Dominique Débétier, natif de Flandre, à l'âge de 58 ans, laissant une épouse et cinq enfants pour déplorer sa perte. Cinq jours auparavant sa femme donnait le jour à deux enfants." La chronologie des évènements s'avère encore plus cruelle: -29 décembre 1841: naissance des jumeaux Joseph Marcellin et Pierre Dominique; -2 janvier 1842: décès de Dominique (le père) que le registre paroissial dit commerçant, âgé d'environ soixante ans; il est inhumé au cimetière Saint-Louis, le 4; -18 janvier 1842: décès de Marie Fortier (la mère) à l'âge de trente-six ans; elle est inhumée le 19 au cimetière Saint-Louis; -20 janvier 1842: décès de Pierre Dominique (un des jumeaux), à l'âge de 24 jours; inhumé le 22 au cimetière Saint-Louis. DEUXIEME GENERATION Nous ne reprendrons ici que les noms et prénoms des enfants de Dominique DesBecquets qui ont survécu jusqu'à l'âge adulte (ou du moins dont on n'a pas trouvé de trace de décès en bas âge). Enfants du premier lit (Dominique DesBecquets et Ursule Bégin) URSULE: (voir autres détails, plus haut) mariée le 10 octobre 1843, à Notre-Dame de Québec, avec Samuel Ereaux, commis, fils de Joseph et de Jane Woolrich. Le registre de mariage la surnomme Baker. Nous avons effectué une vérification sommaire de divers registres et n'avons pu trouver aucune trace subséquente de cette famille. VICTOIRE: (voir autres détails, plus haut) mariée le 25 mai 1941, à Notre-Dame de Québec, avec Damase Picard fils de Joseph et de Elizabeth Bilodeau. Le registre paroissial la surnomme Beckey. (Elle était fille mineure à son mariage, et déjà mariée lors du décès de son père). Nous n'avons pas activement cherché la progéniture de cette famille. Enfants du deuxième lit (Dominique DesBecquets et Marie Fortier) ISAAC NAPOLEON: (voir autres détails, plus haut). Au recensement de janvier 1851, journalier âgé de 18 ans, il habite rue St-Paul, chez sa marraine Adelaïde Dion (elle même mariée à Joseph Noël, le parrain de Joseph Marcellin {voir ci-haut}. Marié en premières noces le 28 septembre 1857, à Saint-Roch de Québec, avec Emilie Filion, fille de Michel et de Marie Paquet, avec qui il aura trois filles. Bien qu'il fut baptisé Isaac Napoleon, c'est sous le prénom Dominique (le surnom est épellé Desbecquets) qu'il apparait au registre). Selon divers annuaires que nous avons consultés, il est batelier ("boatman") et habitera rues du Roi et St-François, à St-Roch (1858-1866), puis rue Richmond dans le quartier St-Jean Baptiste (1867-1870) et finalement, rue Des Prairies dans Jacques-Cartier (1870-1872). Marié en deuxièmes noces le 21 juillet 1873, à Saint-Antoine-de-Tilly, avec Philomène Boucher, fille de Modeste et de Eloise Aubin, avec qui il aura cinq enfants. Cette fois-ci, il utilise le prénom Napoléon et le nom de famille est épellé Débéqué au registre--c'est d'ailleurs la première fois qu'il peut signer. (Nous aurons d'autres détails plus loin). En 1873, on le retrouve rue St-Pierre, puis au fil des années, rues Sous-le-Cap, Sault-au-Matelot, Notre-Dame, Petit-Champlain et Côte de la Montagne. Jusqu'aux environs de 1890, on le dit batelier; entre 1890 et 1898 on le dit journalier; et de 1898 jusqu'à sa mort, on le dit gardien ou gardien de nuit. Après le décès de Napoléon (en mars 1912) et jusqu'en 1917-18, sa veuve Philomène semble avoir tenu maison de pension au 47 rue Sault-au-Matelot. MICHEL THEOPHILE: (voir autres détails, plus haut) marié le 26 octobre 1858, à Saint-Michel de Bellechasse, avec Julie Marie Mercier, fille de François et de Julie Demuth. Nous n'avons pu retrouver qu'une fille, Célanire, issue de ce mariage (détails plus loin). On perd la trace de cet individu entre 1858 et 1888 alors qu'on le retrouve, peintre, au 36 rue Notre-Dame jusqu'en 1891 lorsqu'on perd à nouveau sa trace. (note additionnelle ajoutée le 17 janvier 2013 : selon Ancestry.ca, il y aurait eu un Napoleon Desbecquets qui a vécu à Pawtucket, Rhode Island, entre 1890 et 1892 (annuaire des villes) PHILOMENE: (voir plus haut) JOSEPH MARCELLIN: (voir plus haut) TROISIEME GENERATION NOTE: la recherche des documents originaux concernant la troisième génération et les subséquentes n'a pas été complétée, en date de décembre 1996; c'est là un travail à poursuivre. L'information contenue ci-dessous a été compilée à la consultation de divers fichiers d'archives généalogiques ainsi qu'après interviews avec des membres de la famille. Enfants du premier lit: Isaac Napoléon {Dominique} DesBecquets et Emilie Filion MARIE EMILIE: née et baptisée le 17 août 1858, à St-Roch de Québec; le nom est épellé DéBéquets et Débéquets au registre. Elle mariera Joseph Bergeron le 4 mai 1886, à Notre-Dame de Québec. MARIE ADELAIDE: née et baptisée le 18 septembre 1859, à St-Roch de Québec (voir note ci-dessous). MARIE CESARIE (ou CESARINE): née et baptisée le 21 octobre 1861, à St-Roch de Québec (voir note ci-dessous). (NOTE: nous n'avons jusqu'à maintenant pas retrouvé de trace ultérieure de l'une ou l'autre des deux individues ci-devant; nous n'avons pas, non plus, trouvé de registre de baptême pour une Célanire qui a marié Louis Baron, le 23 novembre 1886, à Notre-Dame de Québec. Nous avons sommairement conclu que Célanire pourrait, en fait, être soit Adelaïde ou Césarie mais d'autres recherches seront nécessaires pour éclaircir le tout). NAPOLEON DOMINIQUE: né et baptisé le 27 mai 1863, à St-Roch de Québec (le nom est épellé DeBecquez au registre). Des recherches initiales ne nous ont pas permis de retrouver sa trace; il est fort probable toutefois qu'il soit décédé en bas âge. MARIE SARA: née le 5 et baptisée le 6 janvier 1865, à St-Roch de Québec (le nom est épellé Débéquets au registre). Elle épousera Ferdinand Beauchamp, le 8 septembre 1890, à Notre-Dame de Québec. Elle sera inhumée le 30 octobre 1900 en la paroisse St-Roch. (En 1890-91, les Beauchamp habitaient au 2 rue Petit-Champlain pendant que les beaux-parents DesBecquets habitaient au #5). Enfants du deuxieme lit (Napoléon DesBecquets et Philomène Boucher) JOSEPH EDOUARD NAPOLEON: né le 12 avril 1874, baptisé le 13 à Notre-Dame de Québec (le nom est épellé Débéqué au registre). Il mariera Evangéline Saint-Pierre, fille de Louis et de Delima Perrault, à St-Grégoire de Montmorency le 3 septembre 1900. Service funéraire à St-Charles de Limoilou le 27 février 1947 et inhumation au cimetière St-Charles. JOSEPH ELZEAR FRANÇOIS: né le 4 septembre 1875, baptisé le 6 à Notre-Dame de Québec (nom épellé Débéqué). Il mariera Alexina Lapointe le 14 septembre 1907, à St-Joseph de Lévis. Il décédera le (23?) octobre 1917, à Québec. (On le connaîtra aussi sous le prénom de Francis). Selon les annuaires de Québec, il semble toujours être demeuré au 18 puis au 20 rue St-Jacques entre 1907 et 1917. Sa veuve semble voir déménagé rue St-Antoine en 1925 où elle demeurera vraisemblablement jusqu'à sa mort. (NOTE: dans l'annuaire de Québec pour 1900-1901, on retrouve Napoléon Sr (gardien), Napoléon Jr (électricien) et Francis (peintre) vivant sous le même toît, au 42 Côte-de-la-Montagne; et à la même adresse, un dénommé JWM Wallace du "business college"). VALIDA ALICE: née et baptisée le 24 juillet 1877, à Notre-Dame de Québec. Elle épousera Joseph Paré, le 16 novembre 1896, à Notre-Dame de Québec. MARIE LOUISE ELEONORE: née et baptisée le 16 octobre 1879; décédée le (24?) juillet 1881 et funérailles à St-Roch de Québec. PHILOMENE ALIENNA: née et baptisée le 14 février 1882 (le nom est épellé Desbecquets au registre). Elle mariera Emile Trudel le 14 octobre 1901, à Notre-Dame de Québec. Enfant de Michel Théophile DesBecquets et Julie Mercier CELANIRE: mariée le 25 juillet 1887 à Louis Letellier, en la paroisse St-Roch, à Québec. (Nous ńavons pu trouver quelque trace de progéniture.) QUATRIEME GENERATION NOTE: Bien que nous ayons certaines autres informations complémentaires sur les individus qui suivent, nous n'avons pas jusqu'ici été en mesure de vérifier la validité des dates (par exemple, date de naissance vs date de baptême) et nous nous contentons de présenter l'information de façon sommaire, quitte à ce que les personnes qui liront ce document jugent à propos de faire suivre les détails qui s'imposent. Enfants de l'union d'Emilie DesBecquets et Joseph Bergeron Enfants de l'union de Célanire DesBecquets et de Louis Baron Enfants de l'union de Sara DesBecquets et de Ferdiand Beauchamp Enfants de l'union de Napoléon DesBecquets et Evangeline Saint-Pierre BEATRICE EVANGELINE VALEDA: née 20 juillet 1901, St-Grégoire de Montmorency. Mariée à Ernest Gaudreault, le 20 octobre 1925, à Charles de Limoilou. JOSEPH NAPOLEON: né le 23 octobre 1902, à St-Grégoire. Marié à Lucienne Michaud, le 2 janvier 1928, à St-Charles de Limoilou. ALINE BLANCHE EMILIENNE: née le 11 janvier 1904, à St-Grégoire. Mariée à Noël Laperrière, le 24 juin 1930, à St-Charles de Limoilou. Décédée le 24 février 1987, à Québec. IMELDA MARGUERITE DONALDA: née le 31 décembre 1905, baptisée le 2 janvier 1906, à Notre-Dame de Québec. Décédée le 29 janvier 1906 avec funérailles à St-Roch de Québec. GERARD FERDINAND NAPOLEON: né le 6 janvier 1907, baptisé le 7, à Notre-Dame de Québec. Marié à Florence Côté, le 22 juin 1940, à St-Grégoire de Montmorency. Décédé le 10 (?) septembre 1965 et inhumé à St-Grégoire. JOSEPHINE GERMAINE EVANGELINE: née le 13 mars 1908 et baptisée le 14 à Notre-Dame de Quebec. Décédée le 24 août 1908 et inhumée à St-Grégoire. ALICE GERTRUDE: née le 19 avril 1909, à St-Grégoire et décédée le 11 août 1909 (endroit à vérifier). IRMA MARGUERITE ALEXINA: née le 2 juillet à St-Charles de Limoilou. Mariée à Adrien Lamontagne le 21 juillet 1931, à St-Charles de Limoilou. Décédée à Giffard le 9 octobre 1978. SARTO CHARLES AUGUSTE: né le 5 janvier 1912, à St-Charles de Limoilou. Marié à Simone Imbeault le 22 janvier 1938, à St-Charles de Limoilou. Décédé le 12 décembre 1980 à Notre-Dame des Laurentides. PIERRE GEORGES EMILE: né le 7 mai 1916. Décédé le 7 juin 1916. GEMMA LOUISE EVANGELINE: née le 23 août 1917 et baptisée à St-Charles de Limoilou. Mariée à Paul Ferland, le 22 juin 1940, à St-Charles de Limoilou. Décédée le 4 août 1950, à St-Charles de Limoilou. MARGARITA MARIE JUSTICIENNE (Rita): née le 3 août 1919 et baptisée à St-Charles,Limoilou. Décédée le 26 octobre 1994, à Québec. MARIE MAGDELEINE GEORGETTE: née le 3 mars 1922. Décédée le 15 mars 1924. LEOPOLD (Paul): né le 14 octobre 1923. Marié à Rita Huot le 19 juillet 1944, à St-Charles de Limoilou. Décédé le 13 août 1978, avec sépulture à Beauport. NOTES DE CLOTÛRE DE CETTE ESQUISSE GÉNÉALOGIQUE : Par respect pour les descendants des personnes ci-haut répertoriées et en vertu des lois canadiennes sur le respect de la vie privée, ainsi qu’en l’absence de la permission de ces derniers de voir leur nom publié, la liste des descendants de Dominique DesBecquets a été tronçonnée à cette période. L’auteur de ces lignes apprécierait néanmoins un contact avec ces personnes afin de compléter l’information manquant à sa banque de données.

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Origine du nom de famille Desbecquets

Décembre 2014 Origine du nom DesBecquets Le nom DesBecquets est d’origine flamande (maintenant la Belgique). L’ancêtre au Canada, Dominique, a été baptisé Marcellis Dominicus De Backer à Lokeren, Flandre orientale, le 16 juin 1785. On ne connait pas les circonstances ni la date de sa venue au Canada que l’on a situé entre 1815 et 1820 mais les recherches en ce sens continuent. Avec l’assistance de généalogistes belges on a pu remonter la lignée généalogique de Dominique jusqu’à la fin du 16e siècle et il semble que la famille ait toujours habité à Lokeren. Le soussigné est disposé a partager l’information dont il dispose avec les descendants de Dominique moyennant un échange d’information sur leur propre lignée ancestrale. Gilbert DesBecquets

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Personnalités célèbres de la famille Desbecquets

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Dernière mise à jour: 2023-10-10

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